POUR LA CRÉATION D'UN VÉRITABLE ÉTAT DE DROIT EN HAÏTI.
A L’ATTENTION
Des Députés et des Sénateurs
de
la (50eme) Législature de la
République d’Haïti
Du chef de l’État d'Haïti
Du chef du gouvernement
haïtien
Des chefs et/ou des Leaders des
partis politiques haïtiens
Des citoyens haïtiens
Chers compatriotes
haïtiens,
«« Les conditions
nécessaires pour pallier à la déficience des lois dans la
constitution haïtienne, ont déjà été envisagées et mises en œuvres mais
s’avèrent insuffisantes. La Constitution de 1987, élaborée après le départ des
Duvalier, est la dernière des deux douzaines de constitutions adoptées depuis
1804; elle a été rédigée par une assemblée constituante élue, composée d’un
grand nombre de groupes de la société civile issus de tous les milieux. Elle a
été adoptée par un vote national majoritaire de 99,8 p. 100 auquel ont
participé 50 p. 100 des électeurs admissibles. Il s’agissait d’un texte
détaillé qui espérait un objectif ambitieux d’établir un État plus
démocratique, plus juste et plus équitable, reposant sur le respect des droits
et des libertés de la personne. Mais malgré l’effort qui a été fait, ce texte
constitutionnel comporte encore des lacunes qui nécessitent des mesures correctives
pour pouvoir atteindre l’objectif visé. Et ce, bien que la Constitution de 1987
intégrait la plupart, des préoccupations de la société Haïtienne, qui
voulait créer la démocratie et faire le développement d’Haïti. Les lacunes
existant encore dans ce texte constitutionnel ont facilité l’opportunité
d’une gouvernance politique totalitaire et la continuité de
la politisation des institutions de l’État et les institutions publiques
et parapubliques d’Haïti. De même que le Président de la République a été
renversé par un coup d’État l’année après la mise en application de
cette constitution de 1987.
Ce texte constitutionnel actuel
n’a pas permis de réaliser les conditions nécessaires pour pallier à
la déficience des lois constitutionnelles, permettant de créer un État de Droit
et de faire le développement du pays. Nous pouvons comprendre que cette
présente constitution de 1987 qui a été crée n’est pas efficace, pour répondre
aux besoins de la reconstruction de la société démocratique haïtienne.
Il s’impose donc en toute
obligation politique , patriotique et morale, d'appliquer des mesures
correctives nécessaires.»»
Sans vouloir me bercer de
prétention je soumets formellement à votre attention ce résumé de l'étude
longitudinale d'analyse criminologique des causalités, qui ont engendré les
problèmes de déséquilibres néfastes, créant l'instabilité politique et de sécurité
du passé et actuelle dans la société haïtienne. Ce résumé est destiné à
offrir un aperçu général de la problématique de cette instabilité de la
gouvernance politique et de sécurité en Haïti.
L’analyse attentive de cette
problématique par notre étude criminologique est parvenue à la conclusion,
qu’il existe des problèmes sérieux dans l’agencement des attributions de
pouvoirs constitutionnels de l’Exécutif, de l’État Judiciaire et des forces
publiques. Ces Problèmes ne pourront être résolus qu’en prenant des mesures
improvisées. C’est la structure même de ces attributions de pouvoir qui a
besoin d’une reforme fondamentale, tant sur le plan de leur orientation que sur
celui de leur fonctionnement. En d’autres termes, ce n’est pas distinguer les
problèmes qui sont difficile, c’est d’y remédier. C'est-à-dire, d’estimer que
la structure actuelle de l’agencement des lois constitutionnelles des
attributions des pouvoirs Exécutifs, Judiciaires et des forces publiques de
l‘État Haïtien, qui posent des problèmes graves qui ne pouvaient être résolus,
sans remédier à leur problématique fondamentale dans son ensemble.
Au fait, bien que la réalité de
la priorité politique actuelle de réaliser les élections en Haïti est légitime,
mais il est primordiale de comprendre, s’il n’y a pas des mesures correctives
appliquées à cette problématique, ce présent gouvernement et/ ou le futur
Gouvernement à venir, renouvellera les mêmes problèmes de déséquilibres
néfastes de Gouvernance du passé, et se retrouvera dans cette même incapacité
pour assurer la sécurité du pays et du peuple haïtien. Une fois de trop, les
efforts des Leaders politiques Haïtiens et les investissements logistiques et
financiers des pays aidant d'Haïti, s’avéraient infructueux par d’autres échecs
sans doute qui seront répétés.
Je vous informe que selon notre
étude criminologique longitudinale, depuis la fin du régime dictatorial
duvaliérisme, Haïti n’arrive toujours pas à atteindre et maintenir le niveau de
stabilité politique et de sécurité requise, permettant de réaliser le rêve du
peuple haïtien: créer la démocratie et assurer le développement du pays. Et ce,
à cause de la déficience de la structure de législations constitutionnelles
lacunaires d’un agencement d’une structure de pouvoir totalitaire. En d’autres
termes, La Gouvernance politique du Pouvoir Exécutif des chefs d état Haïtiens,
se repose sur une structure des attributions de pouvoirs qui sont agencées
inadéquatement pour une Gouvernance démocratique.
Plus spécifiquement, l'agencement
des attributions du pouvoir constitutionnel des articles : 136, 141, 143, 145,
175, et autres du pouvoir Exécutif et judiciaire, y compris celui l'ensemble
des lois des forces publiques d‘Haïti, forment cette structure de gouvernance
politique totalitaire, inappropriée à l'épanouissement de la société
démocratique haïtienne. A fortiori, l'application habituelle faite de ces
attributions de pouvoirs par les chefs d'états haïtiens dans l'exercice de leur
gestion du pouvoir politique, entraîne des problèmes de déséquilibres néfastes,
entre les besoins de prérogatives politiques du régime au pouvoir et les
besoins de la protection des droits et libertés des citoyens haïtiens.
Ces problèmes de déséquilibres se
traduisent par cette déconcertante nomenclature suivante:
a) Le dysfonctionnement des
institutions du contrôle social de l'état, par la politisation de la police, du
service de la sécurité intérieure de l’état, des forces armées d'Haïti, et
l'ensemble des institutions des services publics du pays.
b) La subordination de la justice
au pouvoir politique partisane, empêchant une saine justice aux revendications
du peuple haïtien qui a déjà résonné à travers l'ascendance de la violence
vindicative, qui risque de résonner encore en ce jour.
c) La déraison politique de
l'exclusion et de répression de l'opposition politique, où la violence
vindicative devient la formule d’expiation par excellence en matière de
résolution des conflits politiques dans la société haïtienne. (Déjà vu).
d) La centralisation du pouvoir
politique au sein de l’Exécutif, ainsi que la personnalisation du pouvoir en la
personne du chef de l État.
Les contenus manifestes néfastes
qui y découlent de ces problèmes de déséquilibres sont caractérisés, par une
CRIMINALITÉ-RÉACTIONNELLE des crimes politiques révolus en activités
criminelles: de violence et de terreur du terrorisme de la catégorie para
révolutionnaire et répressif. Donc, la nomenclature de la typologie de ces
crimes est la suivante:
Premièrement:
a) Des crimes de revendications
d’injustice, de pauvreté et de la misère; dont l’objectif des activités
criminelles consiste à forcer l’amélioration et/ou le changement des conditions
de la vie chère, le chômage, l’injustice économique de l’état et de la
bourgeoisie commerciale et industrielle. Ces activités criminelles sont
symboliques aux injustices revendiquées.
b) Des crimes de revendications
d’injustice judiciaire et d’impunité; dont l’objectif des activités criminelles
consiste à une réplique de vendetta, d'échange de coups par la violence
équivalente selon le principe: les préjudices et les atteintes subis placent
les victimes devant l'alternative de répliquer ou avouer sa faiblesse. Ces
activités criminelles apparaissent comme le recouvrement forcé d'une dette de
crimes ou de violence équivalente.
En résumé:
L'alliance effectuée par ces deux
premières catégories des revendications d'injustice en période de crise et
préélectorale, est l'aggravation de base de l'instabilité politique et de
sécurité en Haïti, en vue de l'obtention de certains changements de la
condition sociale, économique et d'assouvissement d'iniquité judiciaire et
politique.
Deuxièmement:
a) Des crimes de revendications
d'injustice de l'exclusion et d'opposition politique; dont l'objectif des
activités criminelles consiste: à obtenir des droits d’opposition et de
participation politique, par des moyens permettant la déstabilisation, la
démission, ou le renversement du régime au pouvoir.
b) Des crimes de revendications
para révolutionnaires; dont l'objectif des activités criminelles consistent: à
forcer les changements et les décisions politiques favorables aux intérêts
politiques et économiques de mouvements politiques des activistes et des
révolutionnaires par la violence et la terreur.
D'où :
L'alliance effectuée par ces deux
catégories de revendications, est le niveau d'aggravation majeure de
l'instabilité politique et de sécurité en Haïti. Cette alliance crée
l'opportunité à la fois incitateur et proliférante des crimes
liés à des intérêts politiques et économiques, témoignant de véritables
antagonistes d’une destructivité agissante dans la société haïtienne actuelle.
Enfin, des crimes répressifs;
dont l’objectif consiste à maintenir le pouvoir par la domination politique, par
des comportements antisociaux de violations des droits et libertés et par
déficiences de jugements politiques.
Tous ces problèmes des
déséquilibres néfastes qui sont entraînés par ces attributions de pouvoir des
articles constitutionnels lacunaires et leurs applications habituelles par les
chefs d’État haïtien, dans leur gestion du pouvoir politique de l’exécutif de
l’état, ont été fondés et sévèrement critiqués avec l’aggravation de la
criminalité réactionnelle de l’instabilité politique et de sécurité en
Haïti.
Maintenant, nous sommes obligés
de trouver des solutions à long- terme. D’où il incombe nécessairement au
gouvernement Haïtien, aux Leaders politiques Haïtiens et au Peuple haïtien de
faire tout en leur pouvoir, pour remédier à cette structure totalitaire de
législation déficiente inappropriée pour édifier la démocratie haïtienne.
Une fois de plus, ces lacunes de
la législation haïtienne qui n’ont jamais été prises en compte par les
gouvernements haïtiens, durant toute la période de reformes des années 1990 à
ce jour, sont présentées pour être corrigées, dans les mesures de reformes qui
seront prises et appliquées en Haïti.
En effet, les principales mesures
correctives élaborées et proposées par notre étude criminologique
longitudinale, qui méritent une place prépondérante dans la mise en application
des reformes, pour remédier à ces lacunes constitutionnelles dans son ensemble
sont les suivantes :
Tout d'abord, il serait
souhaitable que ces mesures correctives élaborées et proposées qui vont suivent
seraient appliquées avant l'installation d’un gouvernement constitutionnel, qui
aurait pour mandat d’assurer le suivi de l'application de ces mesures
correctives, afin d’éviter le renouvellement de tout autre problème de
déséquilibre futur.
Soient plus spécifiquement
:
1). Modifier certaines
attributions du pouvoir des articles de la constitution haïtienne de 1987 en
vigueur:
-Du chapitre 3 du pouvoir
exécutif
-De la section B du Président de
la République
-Du chapitre 4 de la force
publique
-De la section D du premier
Ministre
-Du chapitre 2 des forces de
police
-Du chapitre 1 des forces
Armées
2). Créer un Conseil National de
contrôle formel en vue d'assurer la supervision de la Police, du Service
National de la Sécurité Intérieure et des Forces Armées. Ce Conseil sera doté
du pouvoir s’il y a lieu d’effectuer des enquêtes et/ou des commissions d'enquêtes,
sur toutes les questions relatives aux violations des droits et libertés et/ou
des crimes politiques, impliquant les membres des Forces Armées, du Service
National de la Sécurité Intérieure et de la Police nationale d‘Haïti.
3). Améliorer et Renforcer la
structure et l'organisation de la Police Nationale d‘Haïti.
4). Restructurer le Service
National de la Sécurité Intérieure de l'état
5). Réorganiser les Forces Armées
d‘Haïti.
En d’autres termes, il est
impératif de comprendre que ces mesures correctives sont élaborées pour
permettre de restaurer un véritable ÉTAT de DROIT, en vue de garantir la
stabilité politique et une meilleure GOUVERNANCE POLITIQUE à long terme. De
même qu'elles sont élaborées pour restaurer l’AUTORITÉ DE L’ÉTAT, en vue de
garantir la SÉCURITÉ à long terme et l’exercice de l’AUTORITÉ de la LOI.
C'est-à-dire, ces mesures correctives visent d’une part, la restructuration, le
renforcement, l’équilibre et la séparation des trois pouvoirs des institutions
fondamentales de l’État d’Haïti. D'autre part, elles visent la restructuration,
le renforcement par une stratégie de complémentarité des institutions des
forces publiques et judiciaires du contrôle social de l’État d’Haïti.
Notamment, elles visent la reforme judiciaire et l’application d’une
nouvelle loi sur la criminalité et le terroriste transnational et para
révolutionnaire en Haïti.
Ces mesures correctives élaborées
ont été l'objet de mise à jour de la durée longitudinale de cette étude
réalisée de 1991 à 2004/2005./2010. Tous les décrets des lois modifiant les
attributions de pouvoirs des articles de lois constitutionnelles lacunaires
actuels de cette structure totalitaire et de nominations fautives, ont été
finalisés. Le document de reforme de ces mesures correctives est prêt et
disponible à l’État et ou au Gouvernement d'Haïti. Néanmoins, l’État ou le
Gouvernement d'Haïti doit faire preuve de sérieux de sa volonté d’appliquer ces
mesures correctives, en acceptant de signer le protocole d'entente préparé à
cet effet, avant de prendre possession du document.
Pour conclure:
Monsieur le Président de la
république d’Haïti.
Monsieur le Premier Ministre,
chef du gouvernement Haïtien.
Honorables Députés, Honorables
Sénateurs de la (50em) Législature de la République d’Haïti.
Honorables et Courageux Leaders
politiques Haïtiens.
Chers Compatriotes citoyens
haïtiens.
En terminant je voudrais ajouter
patriotiquement que je souhaite sincèrement, que notre ténacité et notre
espérance que nous administrons dans la volonté du changement pour notre pays,
nous disent combien nous comptons sur nous, pour que notre éveil et notre
renaissance soient soutenus par la force de notre détermination et la lucidité
de nos choix politiques à faire en ce moment précis de notre histoire. Et ce,
pour l’avenir de la meilleure gouvernance politique, pour la meilleure
protection de notre pays, pour garantir la protection des droits et libertés
des citoyens haïtiens, pour garantir la Justice Sociale, la Justice Économique
et Politique pour le Peuple Haïtien.
Alors travaillons ensemble en ce
sens pour vaincre la fatalité, pour dissiper la nuit et faire rayonner l'aurore
nouvelle, pour la réalisation de notre rêve depuis toujours: de créer la
démocratie et faire le développement de notre pays.
Patriotiquement votre...
Jean-Ulrick,
Pavilus, Criminologue Analyste.
En Rappel le 12 août 2016
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