Croix-des-Bouquets, Haïti, le 22 février
2019
Lettre ouverte aux parlementaires
haïtiens,
Par: Nyrvah Florens Bruno,
Honorables parlementaires,
C'est au Nom de la République que
j'interpelle les parlementaires de mon pays, de redresser l'image de la
société, qui sévit dans des profondeurs nauséabondes de la délinquance.
Ainsi, je demande aux parlementaire de
voter la loi sur la calomnie et la diffamation et ce, afin de freiner et de
sanctionner cette pratique criminelle d'assassinat de crédibilité, de loyauté,
de l'honneur et de la personnalité des citoyens.
Il revient à nos parlementaires
d'outiller la société d'un cadre légal de fonctionnement pour bien vivre
ensemble.
Dans le régime démocratique qu'abrite
notre société, comment comprendre que la loi sur la calomnie et la diffamation
ne sont pas à l'œuvre, les bases même d'une société démocratique.
Faut-il croire que nos représentants
œuvrent vraiment à la construction d’un état de droit en Haïti?
À en juger de l’importance de doter cet
instrument à la société et de la nonchalance des hommes de lois, il est bien de
poser la question à savoir, nos parlementaires sont-ils conscients de la
réalité de la société, qui croupisse dans l’inacceptable, ou ne sont-ils pas à
la hauteur de comprendre l’urgence de cette loi qui est garante de la
protection mutuelle de chaque citoyen?
Tant de questionnement de l'urgence de
notre société, qui bat à la démesure comment comprendre que ceux lesquels, nous
avons fait choix de nous protéger et de veiller de la bonne marche de notre vie
commune, nous laisse lamentablement aux pourceaux de tous acabits et par leur
inconséquence, nous sommes aujourd'hui les merdes aux yeux du monde entier.
Sans les balises de respects, nous
serons toujours une société de pariât.
C'est bien de parler de démocratie mais
aujourd'hui, il est temps de sortir dans le parler et de mettre l'essentiel à
point, pour la sauvegarde de notre société.
Dans cette société, la déraison est le
triomphateur.
Aujourd'hui, nous sommes arrivés au
moment de crier Halte! Nous nous devons de mettre, les pendules à l'heure.
Il faut freiner et réprimer les crimes
de personnalités tels que : la diffamation et la Calomnie, qui sont une atteinte
à l’honneur.
Si quelqu'un parle d'un fait dont il
ignore la véracité, il s'agit de diffamation. S'il sait que cette information
est fausse mais qu'il la publie quand même, il s'agit de calomnie, fait
beaucoup plus grave et condamnable pénalement.
Notre société est devenue un amas de
saleté ou tout est permis, cette permissivité fait rage et nous déshonore.
La décadence de notre société a atteint
le summum de l’indignation.
Recevez honorables parlementaires, mes
patriotiques respects
Nyrvah Florens BRUNO,
Directrice générale du Mouvement
Solda Ayiti Ayiti Solda
509 3821 4693
Nyrvahfbruno7@gmail.com
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