mardi 12 mars 2019

UN LEADER-UNE VISION

De Nyrvah Florens Bruno,

31/08/2016








De Nyrvah Florens Bruno,

31/08/2016


Quelle figure dirigeante, qui sera en mesure de mener les affaires d'Haïti et répondre au fondamental des besoins de la population. Il est indispensable que le nouveau dirigeant du pays, soit accompagné de personnalités d'états de même vision que lui et ainsi, il sera en mesure de voir à l'application de son programme 

Un gouvernement mosaïque ne saurait aucunement aider le pays. Expérience faite et le résultat a été catastrophique. 


L'appât du gain ne doit jamais altérer aucunement la vision d'un candidat. Le candidat est bâti et animé d'une vision. Cette animation l'a conduit vers la population. Ce n'est pas la vision des autres, qui l'a amené vers la population, s'il se prostitue c'est que les intérêts du gain passent avant sa vision, ainsi on n'est en présence d'un faux leader.

Je recommanderais au parti politique, qui pour des raisons de faiblesse de l'électorat, qui se retourne vers un candidat, de laisser libre court à ce dernier. Le marchandage doit cesser pour donner toute la place à la bonne gouvernance. 

Comment des visions contraires, s’alliances elles ?

Le partage de pouvoir OUI. Aidez plutôt, si vous aimez la vision, le programme, mais greffez pas pour le partages du pouvoir, on ne veut plus de petite guerre intestinale, cela tue le pays. Le pouvoir mosaïque est un cancer pour la bonne gouvernance. Tous ceux, qui se rallient à un candidat ils devraient le faire par conviction de la vision, non par intérêt. 


La politique est un jeu d'intérêt, qui doit rester dans les limites de l'idéal de nos convictions
Le pouvoir mosaïque est à éviter. Nous devons écarter au départ cette épée Damoclès, qui encore une fois risquerait de faire encore du mal à la société et mettre Haïti encore plus sensible vers une perte plus flagrante de sa souveraineté. Il est plus question de débandade politique, Haïti est beaucoup trop fragile, pour de nouvelles secousses politiques. Prévenir vaut guérir
Tout candidat doit avoir un programme clairement défini et les moyens de l'application de ce dernier. On voudrait tous avoir un emploi, un bon système de santé et d'éducation. 

Nos moyens sont maigres il faut aller vers le fondamental la politique de la terre. Pourquoi la politique de la terre ?

Parce qu'en elle, se lie à la clé pouvant résoudre des besoins économiques. La création d'emplois est la politique du réel développement de l'humain et quand elle passe par l'agriculture c'est un outil incontesté, qui conduit vers une émergence certaine à la construction de l'économie moderne. Pouvoir d'achat et en plus l'autosuffisance alimentaire une combinaison gagnante pour la construction de la nouvelle Haïti. 

Je souhaite vivement que cette politique soit une priorité dans la définition des politiques de tous nos candidats. Peuple haïtien, vous avez votre mot à dire à ces politiciens qui nous prennent comme des têtes creuses. Diriger Haïti est une affaire sérieuse et l'enjeu est cathédrale.


Nous avons une force étrangère sur notre sol, qui nous dicte leur droit, autre par nous avons la République voisine qui nous impose leur politique d'échange commerciale, nous sommes un pays en faillite : économique, savoir et culturelle 


Économiquement nous sommes dépendant d'aide de l’extérieur. Notre ressource scientifique est éparpillée à l'outre-mer. Nous sommes devenus un peuple acculturé, nous perdons un peu plus chaque jour notre identité Diriger Haïti aujourd'hui relève d'une personnalité politique bien aiguisée et possédant la capacité d'unir la population et ceci est une condition sine qanun, pour changer les rails du train vers cet enfer, qui semble encore invisible pour la majorité des haïtiens.

Si conscient nous étions de notre périlleuse situation, notre seule préoccupation serait de nous unir et de faire front commun et de sauver ce qu'il nous reste encore à sauver, sans trop de fracas. 

Malheureusement nous ne sommes pas conscients que nous sommes en train de patauger dans la merde et cela jusqu'au coup ; ou heureusement, car le sachant l'affolement pourrait nous conduire à faire des tas de sottises, ce qui aurait sans doute, mener plus vite vers l'irréparable beaucoup plus vite. Haïti est la souris prise au piège, pour combien de temps encore ? 


Tout dépend de nous, haïtien. 


Nyrvah Florens BRUNO

Directrice générale du mouvement Solda Ayiti Ayiti Solda 

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